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30 novembre 2013

TFIOS

J'ai relu The Fault In Our Stars. Mes sentiments n'ont pas changé depuis je que l'ai lu la première fois, en juin dernier, je vous remets donc l'article que j'avais alors écrit à l'époque, sur un blog qui n'existe plus désormais. Cet article évoque également him qui l'eut cru....

Roland Garros aura eu le mértie de m'avoir complètement éberulué, non pas parce que Gasquet a perdu alors qu'il avait toutes les chances de son côté (si on veut...), non pas parce que Tsonga a sorti Federer (congrats btw , so proud *O*) mais parce qu'il aura ravivé en moi des sentiments que je n'attendais pas. Je m'attendais pas à ce qu'une vague de souvenirs refasse ainsi surface pour me frapper en pleine figure.

 

Je me souviens d'une conversation d'il y a deux ans à la même époque entre D, him, mézigue les "pro nadal" et un autre groupe les "pro djokovic".Him parlait avec ardeur, les étoiles dans les yeux, animé d'une incroyable passion: le tennis sa passion de toujours je pense, avant le volley même, c'est dire! sa petite soeur partage d'ailleurs cette même passion et commence même a être connue (je crois qu'il est un peu jaloux d'ailleurs parce qu'elle n'a jamais arrêté de jouer alors que lui a préféré se consacrer au volley, je ne connais pas toute l'histoire certes, je ne sais pas pourquoi il a arrêté, mais le tennis et lui c'est une grande histoire d'amour).

Bref je m'attendais pas à ce que le visionnage de ces matchs sur les terrains en terre battue fasse remonter tout ça en moi, mais il me manque ce crétin quand même. Le pire, LE PIRE c'est de l'entendre en discuter avec les autres et ne pas pouvoir participer à ces conversations. Le pire c'est l'entendre discuter avec elle en cours comme il le faisait avec moi, le pire de savoir exactement ce qu'il va répondre aux questions qu'elle pose. Le pire c'est de devoir agir tous les jours comme si on était des inconnus qui ne se connaissent pas et qui pourtant se détestent. 

 Crétin va. 

 

J'ai beaucoup de chose à dire, beaucoup de choses à écrire. En réalité j'ai une guerre de sentiments à raconter. Mais je ne vais pas m'arrêter là-dessus aujourd'hui parce que pour une fois je ne peux y poser des mots dessus.

 

Je vais plutôt vous parler, d'un livre que j'ai l'ai en un peu moins de 4h. Ok d'accord du livre que j'ai dévoré en un peu moins de 4 h, alors que je devrais réviser pour mon concours blanc... qui aura lieu dans deux jours...rien que le faite d'y penser ça me donne envie de vomir.

C'est dingue parce que je trouve toujours autre chose à faire que réviser, ou plutôt apprendre. Faire à manger, regarder la télé. Lire. Lire, regarder la télé, faire à manger. Dormir, le temps passe, mes cours me font de l'oeil, la culpabilité me ronge et pourtant, mes couurs n'ont toujours pas bougé. 

Bref, je n'ai jamais lu un livre qui m'a autant fait pleurer. Des gros sanglots, comme si je faisais partie intégrante du livre et que je vivais ce que les personnages vivaient que je ne pourrais jamais plus  m'arrêter de pleurer. Il m'a fallut une bonne heure pour me calmer. Oui je suis une sensible. Je parle de The Fault In Our Stars, de John Grenn ( Nos étoiles contraires, en français).

 

Je suis une grand fan de Marc Lévy (allez faites la grimace du "beurk comment fait-elle", j'y ait déjà eu droit plusieurs fois, mais je m'en fou j'ai mes convictions). La plume de Lévy est incroyable, il l'un des seuls à pouvoir me transporter vers ses histoires d'amour dont j'ai toujours rêvé. Et si c'était vrai est le premier roman pour lequel, j'ai pleuré, repleuré  et repleure encore aujourd'hui quand je le lis. Lauren et Arthur "ces deux enfants perdus à l'abandon, ces deux amoureux contre le monde" (il m'arrive d'écouter du Diam's parfois). De puis ce roman je suis l'une de plus fidèles lectrices de Lévy, mais pas la plus riche, j'attends toujours l'édition pocket qui sort DES MOIS après pour les lire. Les enfants de la liberté, 7 jours pour une éternité, ils m'ont presque tous fait pleurer. M'ont tous fait réfléchis et font sûrement de moi ce que je suis aujourd'hui.



J'adore lire autant que j'aime voyager et certain auteurs ont le pouvoir de me faire vivre ces deux passions à la fois. J'adore Zola aussi noirs que soient ces romans. J'admire Jane Austen. Mais jusqu'à aujourd'hui, aussi belle soit la plume de tous ces auteurs chéris, jamais je n'avais ressenti cela. John Green écrit comme personne n'a jamais écrit, son écriture est belle, légère, attendrissante, humble, emprunte d'une philosophie qui ne vous donne pas la migraine,(j'ai lu Le monde de Sophie, je l'ai adoré, mais j'adore réfléchir, je réfléchis tout le temps et ce roman est à l'origine de nombreuses insomnies), magique. Ce livre m'a retourné et je crois qu'il me fait voir le monde différemment, j'ai grandi en l'espace de 4h petites heures et je me sens aussi petite à la fois. Dans ce roman Hazel (personnage principale), évoque un autre roman qui l'a comprise avant qu'elle ne se comprenne. Elle est en admiration devant cet écrivain qu'elle ne connaît pas. C'est ce que ce livre a fait sur moi et je ne remercierai jamais assez John Green pour l'avoir écrit. Non je ne vis en aucun cas ce qu'elle vit. Je ne suis pas atteinte du cancer non plus et je suis déjà plus veille que ce personnage. Mais elle me survivra. Parce qu'elle est immortelle et que nous, nous le sommes pas. Elle partira elle aussi un jour dans l'oublie, mais ce sera, je l'espère et j'en suis sûre bien après nous. 



Mes mots sont incompréhensibles. Mes pensées aussi. Je vous conseille d'aller lire ce livre dès maintenant. Vous me comprendrez mieux après ou pas. 

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